Rencontre à l’Imaginarium : une première très positive !

Le samedi 9 février 2019, j’étais pour la première fois dans une librairie pour une session de rencontres et de dédicaces pour mon livre Sil’Dra – De Cendres et de Sève, que je publie en tant qu’écrivain indépendant. Et qui dit indépendance, dit tout faire soi-même. Je m’en vais vous expliquer tout ça…

Comme dans beaucoup de choses de la vie, il y a une part de hasard, ou de destin appelez ça comme vous voulez, qui prend place dans l’équation. Cette librairie, l’imaginarium, a ouvert il y a peu de temps, à peu près trois mois seulement, là où je vis, à L’Isle-Adam (95). C’est un ami qui m’en a parlé, et comme vous pouvez le lire sur la devanture, ce dealer de bouquins est spécialisé dans des franges littéraires dans lesquelles mon roman a une place.

À l’origine, je m’y rends au mois de décembre pour trouver un cadeau de Noël pour le fils d’un couple d’amis, petit bout de chou qui va sur ses deux ans et qui a, à mon grand émerveillement, déjà une forte attirance pour les livres, surtout les livres interactifs. J’ai trouvé mon bonheur très rapidement, bien aidé par les conseils de Damien, gérant très sympathique avec qui je bavarde un peu.

Il se trouve qu’à quelques années près, nous avons passé la même licence de lettres dans la même université, et nous parlons donc des profs que nous avons pu avoir en commun. J’en viens à évoquer mon activité d’écriture, que ce soit pour les confessions ou pour Sil’Dra. Je lui dis rapidement que je cherche à accentuer drastiquement la promotion de Sil’Dra, mon projet principal, mon projet de cœur, et lui propose de venir pour un après-midi rencontres et dédicaces.

Damien est enchanté car cela fait parti des événementiels qu’il comptait mettre en place dans sa librairie. On s’échange nos coordonnées, et nous sommes tous les deux très dynamisés par cette perspective, nouvelle pour lui comme pour moi, et nous nous donnons rendez-vous début janvier pour mettre tout ça au point. Après quelques échanges par messagerie, nous convenons d’une date : le 9 février.

Damien ne fait pas les choses à moitié et dispose dans ses vitrines des exemplaires de Sil’Dra afin « d’appâter ». Ça me fait un peu drôle de voir mes livres en rayon, c’est la première fois. Et c’est très agréable !

Le jour J arrive enfin, et je m’installe à ma table, accompagné de ma directrice artistique, la fameuse âme derrière la couverture, le site, et tous les visuels qui en découlent. Mine de rien, elle stresse un peu, car c’est aussi son travail qui va être jugé. Personnellement, je ne ressens pas de pression, je pars du principe qu’il n’y aura que du positif. Et l’après-midi me donnera raison… à 90 % !

Il y a un léger trafic à la librairie, il faut dire que la météo pluvieuse ne pousse pas les gens à flâner dans les rues et à venir ici au hasard de leur promenade. Malgré tout, quelques personnes viennent engager les discussions. La grande majorité d’entre elles sont des mamans ou des tantes qui cherchent à offrir un cadeau à des jeunôts. Se lance alors un exercice inédit pour moi : vendre mon livre à des personnes qui ne sont pas forcément acquises à la science-fiction ou au fantastique.

Les échanges sont intéressants, et tout en restant honnête vis-à-vis du contenu de mon livre (et oui, je n’allais pas convaincre une maman d’acheter mon roman à son gamin de huit ans, il y a pas mal de passages qu’elle n’aurait pas voulu qu’il lise), quelques exemplaires trouvent preneurs. Il y a également quelques amis qui passent, certains qui ne possédaient pas encore mon livre, d’autres qui viennent simplement me faire un petit coucou et me voir dans mes œuvres promotionnelles !

C’est là que j’ai rencontré ma première « difficulté » : la gestion du temps. En effet, je suis très content que des potes passent, mais les discussions qui s’en suivent ne doivent pas se faire au détriment d’autres personnes qui éventuellement voudraient m’aborder, me poser une question, s’intéresser à ce que je fais… et malheureusement, c’est très délicat de faire comprendre à un bavard que même si nous sommes très heureux de le voir, il faut qu’il fasse de la place pour les inconnus qui ne savent pas qui je suis ni ce que je fais. Mais bon, tout cela part d’un bon sentiment, et c’est à moi d’apprendre à communiquer et à donner l’accès à mon stand malgré une ou plusieurs discussions.

La deuxième difficulté est venue d’une personne très engagée politiquement (et dont je tairai l’attachement politique pour son anonymat) qui m’a proposé de relayer mes publications Facebook dans des groupes dont elle fait partie. Si la proposition est flatteuse de prime abord, j’ai très vite précisé que je ne tenais pas à être étiqueté ou que ce soit. J’ai mes valeurs, j’ai mes idées, j’en parle dans mes écrits, mais je ne m’engage pas politiquement. C’est un terrain qui peut s’avérer glissant, et j’ai déjà bien des choses à faire pour faire vivre mon art sans que je me rajoute un poids potentiellement incontrôlable. Pour le coup, je verrais si cette personne publie quelque chose en lien avec moi sans me prévenir, auquel cas j’agirais en conséquence.

Mis à part ces deux difficultés, l’après-midi, malgré quelques passages à vide, a été très enrichissant. Il y a quelques points qui ont été mis en exergue par cette première, et qu’il va falloir rectifier pour le futur :

  • avoir un stand plus clair (certaines personnes de passage dans la librairie n’ont pas compris ma présence en tant qu’auteur)
  • être mieux mis en avant dans le local (Damien et moi y avons réfléchi et nous saurons quoi faire pour la prochaine fois)
  • rythmer le temps que j’accorde à chacun
  • prier pour que la météo soit de mon côté

C’est une expérience qui me donne clairement envie de poursuivre en ce sens, de multiplier les rencontres et de sortir de ma zone de confiance. J’ai tout à gagner, autant sur le plan personnel que sur le plan professionnel.

Et puis, dix exemplaires sont partis, c’est pas mal pour une première !

Je remercie encore une fois Damien pour m’avoir offert cette opportunité, et j’espère de tout cœur que notre collaboration ne s’arrêtera pas là ! Mais a priori, on a pas mal de choses à faire…

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